« De la musique avant toute chose ... »
Grégoire Brun vient de l’école de la poésie et de la chanson, dont il s’est formé tout petit à l’école du « trousse chemise », le café-concert que tenaient ses parents à coté de Rennes. En parallèle à cette formation que lui ont donnée les artistes qu’il admirait, il a suivi des cours de contrebasse au conservatoire de Rennes et c’est à la fin de sa licence de musicologie qu’il part en Erasmus à Prague où il restera 10 ans.
Là, il se perfectionne en jazz et en composition, tout d’abord au conservatoire Jaroslav Ježek puis à l’académie HAMU. Il fera également un court passage de 6 mois à Rome au Saint Louis College of music dans le cadre d’un second erasmus.C’est à travers ces mondes de voyages, de poésie, de langues et de musique que s’exprime l’univers de Grégoire : un mélange de couleurs sur un tapis de notes et de mots.
Les Gars d'En Bas
« ... Et pour cela préfère l'impair »
Le groupe « Les gars d’en bas » a été créé en 2006 sous l’impulsion de Grégoire, Maxime Lhermitte et 3 autres musiciens bretons dans le but de mettre en avant les chansons de Grégoire et de son père.Quelques années après, suite au voyage en République tchèque, les deux gars d’en bas croisent la route de Vojtěch Vasko et Matěj Heinzl avec qui ils lient une amitié forte et une relation musicale énergique.Ainsi après avoir sorti un premier album en 2013 et un second en 2015, ils écument les routes d’Europe à bord de leur roulotte auto-construite.
"Les gars d'en bas" - 2013
"Nous partons au matin" - 2015
"Rien ne sert de dormir" - 2019
"En un éclair" - 2025
En 2016, ils accueillent un nouveau membre, Zdeněk Tománek, qui, virtuose du saxophone et fin mélodiste vient enrichir le groupe avec son son délicat. Ainsi à 5, ils réalisent 2 autres albums, toujours sous la plume de Grégoire, qui avec plus d’expérience et de maturité s’affine dans ses propos.Aujourd’hui, alors que 3 d’entre eux vivent en Bretagne et 2 à Prague, ils réalisent des tournées soit chez les uns, soit chez les autres, avec toujours la passion de la musique, des mots et du partage.
« Synesthé’zique »
« Ô métamorphose mystique
De tous mes sens fondus en un !
Son haleine fait la musique,
Comme sa voix fait le parfum ! »
- C. Baudelaire
À l’été 2025, Grégoire et son frère Aurélien réalisent un projet qui les tient depuis quelques années : lier leur deux passions, la musique et la cuisine.Ils ont grandit ensemble, dans le même maison, la même chambre et ont tous deux évolué vers l’art à travers des chemins différents, mais pour au final, exprimer une même émotion, partager leur expérience commune. Ce projet « synesthésique » leur est venu dans un petit village de Haute Savoie, là où ils passaient leur vacances étant petits.En neurologie, la synesthésie est en effet ce phénomène qui fait s’associer deux sens. « Mets-moi plus de rouge vif pardieu ! » criait le pianiste Alexandre Scriabine à un de ses élèves qui, tout jeune musicien qu’il était encore, avait probablement mis trop de bleu ciel. Dans la vie de tous les jours, il n’est pas rare que les sens se mélangent : on imaginerait difficilement, aujourd’hui, un film sans sa musique, un sous-bois sans son odeur umami, un vin sans sa robe….. et si aujourd’hui, la gastronomie se réinvente, comme lorsque certains restaurants proposent un dîner avec les yeux bandés pour avoir un sens en moins à « interférer », les frères eux, vont de l’autre coté, ils en rajoutent !
Ils ont donc fait un premier jet en 2025 en proposant un repas à cinq services, chacun accompagné d’une musique composée pour le plat. De manière plus concrète, la sensation synesthésique pouvait être soit très évidente, comme mélanger un air breton et indien sur un plat à base de galette de sarrasin et d’épices de Pondichéry, ou bien plus abstraite, avec plus de liens et de mystères à élucider pour le public. Ils se sont également inspirés du film « Dead man » sur lequel Neil Young a composé la musique de manière instantanée, uniquement en regardant le film et en transmettant ses émotions à travers sa guitare, lors de « synésthé’zique » les quatre musiciens sont donc allés en cuisine pour goûter le plat, sans le connaître, et ont improvisé une musique selon les saveurs qu’ils avaient en bouche au moment ou le public recevait son assiette. Ce dernier n’était d’ailleurs pas laissé à l’aveugle, sans savoir ce qu’il se passait, mais le spectacle prenait également forme de présentation, d’explication de l’univers souvent à travers un récit poétique.Aujourd’hui le duo propose ce concept aussi bien dans le cadre public que privé et prépare déjà un nouveau spectacle pour l’année prochaine.
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Compositions
Au fil des années, Grégoire est entré en contact avec diverses personnes qui lui ont permis de s’exprimer à travers des textes, musiques ou arrangements :
Echoes quartet
Groupe fondé au conservatoire de Prague avec ses camarades de classe et amis, et avec qui il a écrit un de ses premiers morceaux "Days are nights"
Nerez
Grégoire a joué environ 3 ans avec ce groupe de chanson folk tchèque, assez connu dans le pays, et a pu proposer quelques arrangements et même un texte en français.
Bran
C'est un groupe tchèque qui joue de la musique folklorique bretonne. Ils ont récemment sorti un nouveau CD et ont fait appel à Grégoire pour écrire un texte pour leur chanson "Žízeň ", la soif en tchèque.
Instrumentiste
En plus de son travail au sein des Gars d’en Bas, Grégoire Brun prête sa contrebasse à plusieurs projets & artistes aux esthétiques variées :
Gaëlle Alba
Chanson poétique intimiste
Tempus Fugit
Quartette de jazz
Mobono Trio
Trio jazz manouche enervé
Samy Daussat
Grand nom de la guitare jazz manouche
Joris Viquesnel
Guitariste et arrangeur de jazz manouche
Les Mardis Manouches
Concerts hebdomadaires suivis de la plus vieille jam rennaise
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